» Qui doit être le Chef ? »
Quand le corps humain fut créé, toutes les parties voulaient être le chef.
– Le cerveau disait : puisque je commande tout et que je pense pour tout le monde, je
devrais être le Chef.
– Les pieds disaient : puisque nous transportons le corps là où il le désire et lui
permettons ainsi de faire ce que veut le cerveau, nous devrions être le Chef.
– Les mains disaient : puisque nous faisons tout le travail et gagnons de l’argent pour
entretenir tout le corps, nous devrions être le Chef.
– Et ainsi de suite pour le coeur, les yeux, les oreilles et les poumons.
– Enfin le trou du cul se fait entendre et demande à être le Chef. Les autres parties du
corps éclatèrent de rire à l’idée qu’un trou du cul puisse être le Chef.
Le trou du cul se mit en colère, se referma sur lui-même et refusa de fonctionner.
Bientôt le cerveau devint fiévreux, les yeux se croisèrent et devinrent vitreux, les pieds trop faibles pour marcher, les mains pendaient sans force et le coeur et les poumons luttaient pour survivre.
Alors tous supplièrent le cerveau de se laisser fléchir et de permettre au trou du cul d’être le Chef.
Ainsi fut fait…
Toutes les autres parties du corps faisaient le travail tandis que le trou du cul dirigeait tout le monde et s’occupait principalement de la merde comme tout Chef digne de ce titre.
Moralité : Il est nullement nécessaire d’être un cerveau pour devenir Chef, un trou du cul d’ailleurs a nettement plus de chance.
Regardez autour de vous pour être convaincu…
Que DIEU me donne la force de changer ce que je peux changer,
D’accepter avec sérénité ce que je ne peux changer
Et la sagesse de faire la différence.
“J’ai fait un rêve.
Je cheminais sur une plage, côte à côte avec le Seigneur.
Nos pas se dessinaient sur le sable,
laissant une double empreinte
la mienne et celle du Seigneur.
Je me suis arrêté pour regarder en arrière;
et en certains points
au lieu de deux empreintes,
il n’y en avait qu’une.
Les points d’empreintes uniques correspondaient
aux jours les plus sombres de mon existence:
jours d’angoisse, jours d’égoïsme ou de mauvaise humeur,
jours d’épreuves et de doute.
Alors, me retournant vers le Seigneur, je lui dis:
N’avais-tu pas promis d’être avec nous chaque jour?
Pourquoi m’as-tu laissé seul aux pires moments de ma vie,
aux jours où j’aurais eu tant besoin de toi?
Et le Seigneur m’a répondu:
Mon enfant,
Les jours où tu ne vois qu’une trace
sont les jours où je t’ai porté”.
Ademar de Barros
Il y a de cela plusieurs années, un père punit sa fillette de 3 ans pour avoir inutilement dépensé un rouleau de papier doré.
L’argent se faisait rare et il ne put supporter que la fillette utilisa le papier pour décorer une boite à cadeau pour occuper le dessous de l’arbre de Noël.
Le lendemain matin, la petite enfant apporta le cadeau à son père en lui disant : « C’est pour toi Papa »!
Embarrassé, son père regretta sa trop vive réaction. Toutefois, elle se raviva et ne fit qu’empirer quand il découvrit que la boite était vide. Il cria alors à sa fille : « Ne sais-tu pas qu’en offrant un paquet-cadeau, il doit toujours y avoir quelque chose dans la boite ?»
La fillette regarda son père les yeux pleins d’eau et lui dit : « Mais papa, la boite n’est pas vide, je l’ai remplie de baisers juste pour toi ».
Le père était chaviré. Il enlaça sa fille, la priant de lui pardonner sa réaction.
Peu de temps après, un accident vint faucher la fillette. Le père garda longtemps la boite, tout près de son lit. A chaque fois que le découragement l’assaillait, il prenait la boite, en tirait un baiser imaginaire et se rappelait l’amour que l’enfant y avait mis.
Au fond, cette fable nous rappelle qu’il est donné à chacun de nous, comme humain, de disposer d’une telle boite dorée, remplie d’amour inconditionnel et de baisers de nos enfants, de nos ami(e)s, de notre famille.
Existe-t-il de plus grands cadeaux ?
Les amis sont comme des anges qui nous remettent en position quand nos ailes ne se souviennent plus comment voler.
La frugalité est une des marques de l’Asie. Dans les débuts de l’histoire chinoise, on trouve ce poème:
Le roi de Tchou passant le Kiang trouve une graine de sagette. Elle est rouge comme le soleil, elle est grosse comme une noix. Il la cueille, il la mange…
C’est le souverain d’un puissant empire, il a bien le droit de croquer un petit quelque chose. La frugalité, c’est le fond.
Celui qui n’accepte pas de commencer par faire l’apprentissage du moins est
certain de perdre son temps.
La lumière intérieure s’accroit dans le silence et la concentration.
La prière peut être considérée comme une vibration ascendante de l’énergie humaine (corps et âme) dans sa tentative d’entrer en communion (en résonance) avec la vibration de la grâce, afin de pouvoir atteindre la proximité de l’Etre divin.
Florin MIHAESCU
Les rythmes de la prière du coeur
Nous vivons, Seigneur,
dans un monde fermé à double tour,
verrouillé par des milliers, des millions de clés.
Chacun a les siennes :
celles de la maison et celles de la voiture,
celles de son bureau et celles de son coffre.
Et comme si ce n’était rien que tout cet attirail,
nous cherchons sans cesse une autre clé :
clé de la réussite ou clé du bonheur,
clé du pouvoir ou clé des songes…
Toi, Seigneur, qui as ouvert les yeux des aveugles et les oreilles des sourds,
donne-nous aujourd’hui la seule clé qui nous manque :
celle qui ne verrouille pas, mais libère ;
celle qui ne renferme pas nos trésors périssables,
mais livre passage à ton amour ;
celle que tu as confiée aux mains fragiles de ton Eglise :
la clé de ton Royaume.
François Séjourné
« … Un jour, l’âne d’un fermier est tombé dans un puits.
L’animal gémissait pitoyablement pendant des heures, et le fermier se demandait quoi faire.
Finalement, il a décidé que l’animal était vieux et le puits devait disparaître ; de toute façon, ce n’était pas rentable pour lui de récupérer l’âne.
Il a invité tous ses voisins à venir et à l’aider.
Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à enterrer l’âne dans le puits.
Au début, l’âne a réalisé ce qui se produisait et se mit à crier terriblement.
Puis à la stupéfaction de chacun, il s’est tu.
Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu’il a vu.
Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l’âne faisait quelque chose de stupéfiant. Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus.
Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l’animal, il se secouait et montait dessus.
Bientôt, chacun a été stupéfié que l’âne soit hors du puits et se mit à trotter ! »
La vie va essayer de t’engloutir de toutes sortes d’ordures.
Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer.
Chacun de tes ennuis est une pierre qui permet de progresser.
Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n’arrêtant jamais.
Il ne faut jamais abandonner !
Secoue-toi et fonce !
Rappelle-toi, les cinq règles simples ! À ne jamais oublier,
Surtout dans les moments les plus sombres.
Pour être heureux:
1. Libère ton coeur de la haine.
2. Libère ton esprit des inquiétudes.
3. Vis simplement.
4. Donne plus.
5. Attends moins.
Un jour, un cheval sauvage se tenant devant l’entrée d’un Dojo empêchait quiconque d’y pénétrer. Toutes les tentatives faites par les élèves échouaient face aux dangereuses ruades.
Le meilleur élève arriva, jugea la situation, esquiva les sabots grâce à un Taï-sabaki dans un parfait timing et put entrer dans le Dojo.
Tous les élèves applaudissèrent devant la merveilleuse technique et se demandèrent comment le Maître pourrait-il faire mieux.
Le Maître arriva, jugea la situation et entra dans le Dojo…par la porte de derrière!
En 1284, un homme étrange arriva à Hameln. Il portait un habit multicolore et se présenta comme preneur de rats. Il s’engagea pour une certaine somme d’argent à débarrasser la ville de tous ses rats et de toutes ses souris. Les citoyens lui promirent une récompense. Le preneur de rats sortit une petite flûte et commença à jouer. Aussitôt tous les rats et toutes les souris sortirent des maisons et se réunirent autour de lui. Lorsqu’il fut certain qu’il n’y en avait plus de cachés, il quitta la ville en direction de la Weser. Les rats le suivirent jusque dans l’eau où ils se noyèrent. Quand les citoyens furent libérés du fléau, ils se repentirent d’avoir promis une récompense et refusèrent de payer l’homme qui s’en alla plein d’amertume.
Cependant, il revint le 26 juin, sous les traits d’un chasseur à l’allure effrayante, portant un étrange chapeau rouge. Pendant que tout le monde était à l’église, il sortit de nouveau sa flûte et commença à jouer dans les ruelles de la ville. Cette fois, ce ne furent pas les rats et les souris, mais tous les petits garçons et les petites filles qui accoururent en grand nombre. Il les conduisit par la porte de l’est en continuant de jouer, et tous s’en allèrent jusqu’au mont Koppenberg (ou: Poppenberg) où il disparut avec eux pour toujours.
Deux enfants revinrent, car ils s’étaient attardés en chemin. Le premier étant aveugle ne put montrer l’endroit où les enfants se trouvaient, le second étant muet ne put rien raconter. Un autre petit garçon qui était revenu sur ses pas pour prendre son manteau échappa lui aussi au malheur. Certains dirent que les enfants avaient été conduits à une grotte d’où ils étaient ressortis dans la région de Siebenbuergen (dans la Roumanie d’aujourd’hui). 130 enfants auraient ainsi disparu à jamais.
La rue par laquelle sortirent les enfants avant de franchir la porte de la ville s’appelle aujourd’hui encore Bungelosenstrasse (c’est-à-dire «rue sans tambours»), parce que l’on ne devait pas, jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, y danser ou jouer d’un quelconque instrument. Et si une fiancée était conduite en musique à l’église, les musiciens devaient parcourir la rue en silence.
D’après «Légendes allemandes» des Frères Grimm, No. 245
À ceux que j’aime…
et ceux qui m’aiment …
Quand je ne serai plus là, relâchez-moi,
Laissez-moi partir,
J’ai tellement de choses à faire et à voir
Ne pleurez pas en pensant à moi,
Soyez reconnaissants pour les belles années,
Je vous ai donné mon amitié,
Vous pouvez seulement deviner
Le bonheur que vous m’avez apporté.
Je vous remercie de l’amour que chacun m’avez démontré,
Maintenant, il est temps de voyager seul.
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelque temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,
Je ne suis pas loin, et la vie continue…
Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai,
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là,
Et si vous écoutez votre coeur, vous éprouverez clairement
La douceur de l’amour que j’apporterai.
Et quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir.
Absent de mon corps, présent avec Dieu.
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer,
je ne suis pas là, je ne dors pas,
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière que traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d’automne,
Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l’étoile qui brille dans la nuit,
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là,
Je ne suis pas mort.