L’Aikido est un banquet auquel tout le monde est convié, mais chacun est libre d’y participer et de partager le repas.
A partir de son éducation et de de son coeur, l’homme se révèle à table et montre s’il en est resté au stade de « l’homme gastrique » ou s’il est passé au stade de « l’homme cardiaque ». Il n’y a qu’à voir le comportement humain autour d’un buffet surtout quand il est gratuit.
L’Aikido est un art pétillant!
Ce n’est pas sans rappeler l’histoire d’un Dojo ou le nouvel impétrant était reçu avec un crayon cassé pour remplir sa fiche. Ce test permettait de mettre en lumière son mental face à une (petite) épreuve.
Ici, autour de la « table Aïki », nous pouvons apprécier le niveau de conscience du pratiquant. Est-il encore bloqué au niveau de l’égo ou est-il avancé quant à l’ouverture de son coeur, prêt à découvrir et mettre en pratique le « secret » de l’Aïkido enseigné par O Sensei: « l’Aïkido est un Budo d’Amour »?
JMT
Miam miam…
Dans « Le banquet » Platon décrit un éros (amour) vulgaire, peut être ici gastrique, et un éros céleste, peut être ici cardiaque. Pour autant cela reste de l’amour. L’amour, n’étant pas parfait comme le sont les dieux, cherche la beauté, la connaissance, en un mot une certaine perfection. Cela induit un déplacement, une inspiration, une action…
Or, une action n’est ni belle ni laide en elle-même, c’est la façon de l’accomplir qui la rend belle : donc Éros n’est pas indistinctement beau, seul est digne d’éloge celui qui incite à l’amour…
J’en termine en citant un « sage » médiatique qui avait pour habitude de dire: » ti bouf, ti bouf pas; ti crif quand même »
…à méditer…