C’est ainsi que se définit Pierre Rabhi. Nous avons eu le plaisir de le rencontrer et d’échanger lors de sa conférence sur l’écologie devant plus de 650 auditeurs venus même de l’étranger .
Nous devons cette manifestation exceptionnelle, car ses interventions sont de plus en plus rares, à Marie-Hélène Navarro et l’association « Je fais ma part » qui fait sienne la pensée de Pierre Rabhi et du colibri. Celui-ci essaie d’éteindre un incendie en transportant des gouttes d’eau!
Certains « esprits » chagrins seraient tentés de dire que c’est toujours le même discours.
Heureusement!
Car dire tout et son contraire serait curieux. De plus il faut bien avouer que s’il est entendu, il est loin d’être écouté!
Piere Rabhi est plus qu’un écologiste. C’est un homme de bon sens, un éveilleur de conscience, un sage qui aime l’homme et la nature et nous aurions envie de compléter sa formule en disant:
« Serviteur de la Terre et du Ciel ».
Il est médiateur entre la Terre et le Ciel comme l’enseigne la Tradition taoïste. Il montre l’exemple, n’impose rien (non-agir) et ne fait que délivrer des conseils de bon sens.
Il mériterait de faire partie du panthéon des apôtres de la non-violence (cf. l’article »non-violence« ).
Nous recommandons la lecture de ses ouvrages pour pénétrer la philosophie du message.
Lui a l’autorité compétente pour parler d’un problème capital pour la terre et l’humanité. Cependant, nous voudrions attirer l’attention sur deux pollutions dont on parle peu voire pas du tout.
La première est la la pollution pharmacologique.
Si l’on sait purifier l’eau sur le plan microbien, en revanche, on n’est pas capable de supprimer les molécules chimiques des médicaments consommés. Certes les quantités sont infimes mais la qualité reste perturbée et l’on a démontré au Canada qu’il y avait de moins en moins de grenouilles mâles à cause des hormones féminines retrouvées dans les mares. S’il n’est pas dans notre intention de faire le procès de quelque système de soin, il est néanmoins important de souligner qu’il existe d’autres méthodes qui sont nettement écologiques!
En quoi l’écologie mérite-elle une place dans le cadre d’un site dédié à l’Aïkido?
La seconde pollution, en fait la première car elle est la source et l’origine de toutes les autres, est la pollution… mentale donc notre comportement! Toutes nos pensées négatives, nos conduites non vertueuses nous font baigner dans une « atmosphère » (champ morpho-génétique, champ akashique du vide quantique… comme nous l’avons déjà abordé dans l’article « 1 cerveau, 2 hémisphères, 3 centres« ).
Ce champ (quelque soit le nom) dans lequel nous baignons est donc pollué par nos émissions mentales. La pollution n’est donc pas seulement externe (environnement, terre, alimentaire, air…) mais aussi interne.
Une pratique vertueuse quelqu’elle soit (il n’y a pas que l’Aïkido), contribue à l’écologie, même de façon infime tel le colibri, en nettoyant notre mental par la recherche de la vacuité.
Cela justifie pour nous ces quelques lignes dans le cadre de ce site car l’Aïkido n’est pas qu’un art de self-défense.
Avant d’améliorer notre environnement, il faut modifier et agir sur la cause c’est-à-dire nous-même. Pierre Rabhi fait beaucoup plus par son exemple et son être, qu’un politicien attaché aux comptes des voix.
Comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, en pratiquant notre Art, nous sommes, même modestement, écologistes ce qui ne doit pas nous empêcher de suivre les conseils et les traces de Pierre Rabhi pour ne pas scier la branche sur laquelle nous sommes assis.
JMT
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